Dans quelques semaines aura lieu la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques 2024 à Paris. Cet événement rassemblera 17 millions de personnes au cœur de la capitale française, constituant un moment clé de communication. Paris accueillera un véritable melting-pot de cultures, avec une portée médiatique sans précédent. Pour cette édition, la ville de Paris mise sur une communication responsable, caractérisée par des pratiques éthiques, transparentes, inclusives et durables. Il ne suffit pas de le dire, il faut aussi le prouver.
Face au défi de la durabilité environnementale, Paris 2024 mise sur une communication transparente et proactive. Consciente de l’impact écologique inhérent aux événements d’envergure, l’organisation met l’accent sur la gestion des déchets, notamment ceux liés à la communication visuelle. Un guide d’écoconception, accessible à tous les acteurs des Jeux (partenaires, prestataires, collectivités…), propose une approche responsable de la conception à la valorisation des supports de communication et de signalétique. Ce guide encourage la création de supports durables et la réduction de l’empreinte environnementale.
Paris 2024 place l’éco-responsabilité au cœur de son organisation et cela dès les appels d’offres, privilégiant des matériaux durables et une fabrication locale, comme l’illustre la torche olympique 100% française. La signalétique est conçue en carton recyclable et l’utilisation de plastique à usage unique sera réduite de moitié par rapport à Londres 2012, notamment grâce à des systèmes de consigne et des fontaines à eau. Enfin, le village olympique sera équipé de meubles en matériaux recyclés et de lits en carton recyclable, démontrant l’engagement de Paris 2024 pour des Jeux durables et innovants.
Une vague de communication et marketing s’empare de ce phénomène. Pour les marques, être partenaire des Jeux Olympiques ou simplement s’associer à l’événement représente un levier marketing puissant sur plusieurs points :
Accroître leur notoriété et leur visibilité : les Jeux Olympiques offrent une exposition médiatique incomparable, permettant aux marques de toucher un public mondial et de se faire connaître auprès de nouveaux consommateurs. C’est le cas de BNP Paribas, devenu le premier partenaire mondial des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, qui a notamment mis en place un programme de soutien aux athlètes et a lancé une campagne de communication autour des valeurs olympiques.
Renforcer leur image de marque : les valeurs olympiques, telles que l’excellence, le respect et le fair-play, sont des valeurs positives qui peuvent rejaillir sur les marques qui s’associent à l’événement. C’est l’exemple du groupe EDF, devenu un partenaire officiel des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, qui s’est engagé à fournir de l’énergie 100% renouvelable pour les sites olympiques et a lancé une campagne de communication sur la transition énergétique.
Fidéliser leurs clients : en proposant des produits et des expériences en lien avec les Jeux Olympiques, les marques peuvent créer un lien émotionnel fort avec leurs clients et les fidéliser. C’est la stratégie du groupe Carrefour, devenu un fournisseur officiel des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, qui mettra en place des points de vente sur les sites olympiques et proposera des produits en lien avec l’événement.
Développer de nouveaux marchés : les Jeux Olympiques sont une occasion unique pour les marques de pénétrer de nouveaux marchés et de toucher des consommateurs dans le monde entier. C’est l’ambition de La Monnaie de Paris, qui a créé une collection de pièces et médailles officielles des Jeux Olympiques, en collaboration avec le Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris (COJO).
Les premières études menées sur les activations marketing liées aux Jeux Olympiques de Paris 2024 montrent d’ores et déjà des résultats probants. Par exemple, une étude réalisée par l’institut Ipsos a révélé que 72% des Français ont une image positive des marques qui s’associent aux Jeux Olympiques. De plus, 63% des Français sont plus susceptibles d’acheter des produits d’une marque qui est partenaire des Jeux Olympiques.
Les Jeux Olympiques de Paris 2024 représentent une opportunité unique pour les marques de se démarquer, de renforcer leur image et de toucher une audience mondiale. En mettant en place des activations marketing ambitieuses et créatives, les marques peuvent tirer pleinement parti de cet événement planétaire.
Fini les régimes universels et les rayons impersonnels ! L’alimentation s’apprête à vivre une révolution : celle de l’ultra-personnalisation. Guidés par une quête de bien-être et d’optimisation de leur santé, les consommateurs exigent des marques qu’elles proposent des solutions individualisées et innovantes. En effet, 73% des Français souhaitent une alimentation plus personnalisée (étude CSA pour Fleury Michon) et 68% sont prêts à payer plus cher pour des produits répondant à leurs besoins spécifiques. Le désir d’une alimentation personnalisée n’est pas uniquement motivé par des questions de santé. Suite à la pandémie du Covid-19, 52% des Français affirment accorder plus d’importance au plaisir gustatif (étude CSA pour Fleury Michon). Face à ce double enjeu, santé et plaisir, les consommateurs se tournent vers des solutions individualisées, nourries par la data et l’innovation.
Une nouvelle ère s’ouvre pour l’industrie alimentaire avec l’avènement de l’ultra-personnalisation. Les consommateurs d’aujourd’hui recherchent des expériences gustatives uniques et sur-mesure, qui répondent à leurs envies et besoins spécifiques. Cette tendance se traduit par l’émergence de concepts innovants et originaux, à la fois en France et à l’international. Cette appétence pour l’ultra-personnalisation est particulièrement forte auprès de la jeune génération, qui est à la recherche d’expériences uniques et authentiques.
Pour répondre à cette demande, de plus en plus de bars à thèmes apparaissent, proposant une large variété de produits autour d’un ingrédient ou d’un plat spécifique. Citons par exemple les bars à coquillettes (comme « Chez Coquillettes » à Paris), où l’on peut composer sa propre assiette avec différentes sauces et toppings, les bars à cinnamon rolls (comme « Roll In ») ou encore les bars à madeleines (comme « La Fabrique de Madeleines » à Paris), où l’on peut choisir parmi différentes saveurs et garnitures.
La grande distribution s’empare de cette tendance en proposant de plus en plus de stands de personnalisation. Comme la possibilité de composer sa propre salade dans un bar à salade, choisir son pain et ses ingrédients dans un rayon dédié, ou encore personnaliser son smoothie ou son jus de fruits frais comme Monoprix ou Franprix.
L’ultra-personnalisation s’étend également à la consommation en extérieur, que ce soit à emporter ou en point de vente. Des marques comme Cupkie permettent de personnaliser son goûter avec de la pâte à cookie et des toppings.
L’ultra-personnalisation ne se limite pas aux restaurants et aux magasins. Elle s’invite également dans nos cuisines, avec l’émergence de nouveaux concepts et produits qui permettent de préparer des repas faits maison totalement personnalisés.
Selon une étude de Mintel, 65% des Français déclarent être intéressés par des kits de repas personnalisés qui répondent à leurs besoins alimentaires spécifiques. Cette tendance est particulièrement forte chez les familles avec enfants, qui recherchent des solutions pratiques et rapides pour préparer des repas sains et équilibrés.
L’ultra-personnalisation de l’alimentation home made offre aux consommateurs une multitude de possibilités pour préparer des repas sains, savoureux et adaptés à leurs besoins spécifiques. Cette tendance est amenée à se développer dans les années à venir, avec l’émergence de nouveaux concepts et produits toujours plus innovants. C’est le cas de la plateforme de livraison Hello Fresh qui surfe sur cette demande puisque la marque propose des abonnements de kits de repas à domicile, personnalisables selon nos gouts et nos envies. De quoi façonner nos propres recettes tout au long de la semaine et le tout, sur mesure !
De nombreux produits sont également créés suivant cette tendance. C’est le cas de Vromton, un kit « DIY » pour réaliser son fromage végétal maison, à la fois économique, écologique et artisanal. La marque Autour du Riz a également lancé un kit, permettant de réaliser ses propres mochis maison proposant trois recettes à réaliser soi-même.
Crédit : Hello Fresh et Vromton
Face à des consommateurs de plus en plus exigeants et en quête d’expériences uniques, les marques se doivent de se réinventer et de proposer des produits et services toujours plus personnalisés.
De nombreuses marques ont déjà pris le virage de la personnalisation en lançant des gammes ou produits sur-mesure. C’est le cas de Picard, qui propose les Mix & Miam, des kits pour composer soi-même son repas en mixant les ingrédients de son choix. Prenons encore l’exemple de Kit Kat qui permet de personnaliser ses barres chocolatées avec des ingrédients et des toppings au choix.
Les marques ne se contentent plus de proposer des produits personnalisables, elles créent également des événements et des collaborations pour offrir aux consommateurs une expérience immersive unique. C’est le cas de Magnum, qui a installé un stand au Festival de Cannes afin de permettre aux festivaliers de créer leur glace sur-mesure. La marque a également ouvert un concept-store parisien, proposant de composer sa glace offrant une expérience personnalisée et ludique à ses consommateurs.
L’ultra-personnalisation est plébiscitée par les consommateurs, qui apprécient de pouvoir créer des produits et des expériences qui correspondent à leurs goûts et à leurs besoins.
Crédit : Magnum et Picard Mix and Miam
Entre concept store, lancement de marques, innovations produits et bar personnalisés, l’ultra personnalisation est à son paroxysme et ne cesse de se diversifier pour le plus grand bonheur des consommateurs qui peuvent se faire plaisir tout en connaissant la composition de leur alimentation.
Dans le monde du design, les cultures du monde entier servent de sources d’inspiration, alimentant la créativité et façonnant l’esthétique de produits et d’œuvres d’art. De l’architecture à la mode, en passant par le design, l’influence des cultures est omniprésente, apportant une richesse et une diversité infinies à chaque création. De Tokyo à New York en passant par les ruelles animées de Marrakech, chaque coin du globe abrite des cultures riches et diversifiées qui influencent le design de manière significative.
Asie : Élégance et raffinement
L’Asie, avec ses traditions anciennes et sa modernité florissante, inspire le monde du design avec son esthétique épurée et son attention méticuleuse aux détails. Prenons l’exemple des packagings japonais qui sont réputés pour leur minimalisme sophistiqué et leur utilisation ingénieuse de matériaux naturels tels que le papier washi. En Chine, les couleurs, les motifs traditionnels et les symboles culturels sont souvent intégrés dans le design, ajoutant une touche de symbolisme et de richesse culturelle. Récemment c’est la Monnaie de Paris qui a embarqué pour l’univers mystique du Nouvel An chinois célébrant l’année du dragon. Pour cette occasion, la marque a designé des packagings uniques, en ayant la volonté de marier avec élégance tradition et modernité. La marque Remy Martin a également sorti une édition limitée en l’honneur de l’année du dragon.
Des marques de vêtements telles que Gucci, Nike ou encore Dolce & Gabbana ont souvent intégrés des éléments de la culture chinoise dans leurs collections, en utilisant des motifs traditionnels tels que les dragons, les fleurs de prunier et les nuages pour créer des pièces originales, élégantes et sophistiquées.
Europe : Tradition et innovation
L’Europe, berceau de l’art et du design classique, offre une gamme diverse de styles qui se reflètent dans différents designs. Des lignes épurées du design scandinave à l’opulence du style baroque souvent présent dans les packagings de marques européennes d’alcool, chaque région européenne apporte sa propre esthétique distinctive. Le design de packaging européen se distingue souvent par son élégance intemporelle et son souci du détail, reflétant l’histoire riche et la tradition artisanale de la région. Cas typique de rayonnement et de diffusion du design scandinave et minimaliste sur toute la planète : Ikea. Le groupe suédois mise sur un design minimaliste et épuré, qui font de leurs produits des éléments intemporels.
Les marques de luxe s’inspirent des éléments de la culture baroque pour monter leurs collections. La marque de mode italienne Versace est célèbre pour son esthétique audacieuse et flamboyante, qui puise souvent son inspiration dans le style baroque. Les imprimés médusa qui font partie intégrante de l’identité de la marque, les ornements dorés et les motifs floraux extravagants sont des éléments récurrents dans les collections de Versace. Tous comme Fendi dont les collections de prêt-à-porter, de maroquinerie et d’accessoires ont été influencées par le style baroque.
Afrique : Couleurs et artisanat
L’Afrique est une véritable source d’inspiration pour le design, avec ses motifs vibrants, ses couleurs audacieuses et son artisanat traditionnel, le patrimoine culturel africain regorge d’éléments qui peuvent être utilisés pour créer de beaux packagings. Des textiles traditionnels de l’Afrique de l’Ouest aux motifs géométriques de l’Afrique du Nord, le continent africain offre une riche palette de motifs et de symboles qui ajoutent une touche d’authenticité et de chaleur aux emballages. C’est avant tout les marques de beauté qui ont su intégrer le patrimoine riche de l’Afrique à leurs packagings afin d’accentuer l’authenticité de leurs produits. En effet, les produits cosmétiques sont souvent composés de plantes ou de fruits provenant directement du continent africain et le fait de le montrer sur leurs produits montre la transparence des marques sur la provenance des composants de leurs produits. De l’Occitane en Provence en passant par Fenty Beauty et Yves Rocher, les marques ont su capter la beauté de la culture africaine à travers leurs packagings.
La marque néerlandaise Vlisco produit des tissus imprimés haut de gamme qui sont populaires dans de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest. Les motifs de Vlisco sont souvent inspirés par des motifs traditionnels africains, mais sont adaptés pour un public moderne, créant ainsi une esthétique distinctive qui mélange tradition et modernité. De même pour la marque Tina Frey Designs, une marque californienne qui propose une gamme de meubles et d’accessoires en résine inspirés par les formes organiques et les textures de l’art africain. Leurs pièces sont souvent caractérisées par des silhouettes sculpturales et des finitions texturées.
Cependant, lorsque les marques utilisent différentes cultures dans leurs designs, elles peuvent potentiellement être confrontées à plusieurs risques, le premier étant l’appropriation culturelle : l’utilisation de symboles, motifs ou traditions culturelles sans respecter leur contexte historique ou leur signification peuvent être perçus comme une volonté de la marque de s’approprier une culture qui n’est pas la leur. De plus, l’ignorance des normes, des valeurs et des sensibilités culturelles peut également entraîner des erreurs de conception ou des messages inappropriés, ce qui peut porter préjudice à la réputation de la marque et conduire à des accusations de manque de respect envers la culture concernée. Il est donc important pour les marques de se sensibiliser et de se renseigner sur les cultures dont ils souhaitent s’inspirer pour leurs designs. Il est important que celles-ci se rappellent que derrière une culture se cache des populations entières qui tiennent aux respects de leurs traditions.
Le design est bien plus qu’une simple esthétique ; il est également un moyen puissant de communiquer des valeurs culturelles et de raconter des histoires. En intégrant des éléments culturels dans leurs designs, les marques peuvent créer des connexions émotionnelles plus profondes avec leurs consommateurs et se démarquer sur un marché de plus en plus concurrentiel.
En fin de compte, le design est un mélange complexe d’art, de science et de culture. En puisant dans les richesses et les diversités du monde qui nous entoure, les designers peuvent créer des collections de produits qui captivent l’imagination, éveillent les sens et laissent une impression durable dans l’esprit des consommateurs. Car après tout, le design c’est une histoire à déballer, à porter, à mettre chez soi, une expérience à vivre et une culture à explorer.
Depuis quelques années, la K-Culture, expression regroupant la culture populaire sud-coréenne, connait un essor fulgurant en France. Musique, séries, cinéma, beauté, gastronomie… 11 millions, c’est le nombre de Français qui s’intéressent à la K-Pop, soit 16% de la population. [Ipsos, 2023]. Ce phénomène ne se cantonne plus à la sphère culturelle et s’est intégré dans les habitudes quotidiennes des Français, friands de produits coréens ! En effet, la consommation de cosmétiques coréens a bondi de 30% en 2022 [The NPD Group, 2023] et les ventes de produits alimentaires coréens ont augmenté de 25% sur la même période [NielsenIQ, 2023]. Le succès du drama coréen « Squid Game », visionné par 67 millions de foyers dans le monde en un mois [Netflix, 2021], illustre l’ampleur du phénomène.
Cette tendance croissante vers la culture et les produits coréens offre une occasion unique pour les marques de se distinguer dans un marché concurrentiel. En surfant sur cette vague, ces dernières peuvent non seulement attirer une nouvelle clientèle mais aussi élargir leur portée et leur influence.
À la fin des années 2000, alors que les séries et chansons coréennes gagnaient en popularité en Asie, le terme « K-beauty » est apparu en référence aux produits de beauté utilisés par les célébrités coréennes. Ces derniers sont devenus des modèles de beauté dans une grande partie de l’Asie, étant considérés comme des standards en matière de soins de la peau. D’ici 2026, le marché mondial des produits de beauté coréens pourrait atteindre 21,8 milliards de dollars (Fashion Network).
Cette vague culturelle est perçue comme étant un réel enjeu marketing et économique par de nombreuses marques de cosmétiques qui surfent sur cette tendance en lançant de nouveaux concepts. Prenons l’exemple de Nuxe qui a lancé, en 2021, sa gamme « Nuxuriance N°5 Jeunesse Absolue » inspirée de la philosophie holistique de la K-Beauty utilisant des ingrédients fermentés comme le bifidus et le ginseng.
Nous pouvons également retenir Inuwet, marque de cosmétiques française vegan proposant des produits inspirés de la beauté coréenne.
De plus, la K-beauty rencontre un fort succès grâce à ses packagings esthétiques, innovants et à la pointe de la modernité ajoutant une dimension de plaisir lors de sa routine beauté. Prenons l’exemple de La Neige qui propose des packagings colorés et minimalistes, parfait pour une salle de bain « aesthetic » totalement dans l’ADN coréenne.
La culture coréenne s’impose dans les habitudes quotidiennes des consommateurs allant jusqu’à influencer ce qu’ils mettent dans leurs assiettes. En effet, la Corée est la première source d’inspiration culinaire sur les réseaux sociaux, comptant plus de 15 millions d’interactions cumulées sur TikTok (l’ADN) avec de nombreux hashtags et trends associés à cette culture gastronomique.
À l’honneur, des produits phares tel que le Kimchi, le fried chicken, les bibimbap, corndogs… qui deviennent viraux grâce à des contenus « recettes » ou encore d’ASMR lors des dégustations.
Certaines marques ont déjà bien compris le potentiel de ces aliments et s’en emparent en créant de nouveaux produits à leurs gammes. C’est le cas de Cleveland Kitchen, qui propose une gamme spécialement dédiée au Kimchi, mettant en avant les vertus de cet aliment ; riche en probiotiques et offrant de nombreux avantages. Devenu un best-seller, la marque se diversifie et élargi sa gamme en proposant par exemple des cornichons au Kimchi.
L’entreprise française Crukles, spécialisée dans le développement des sauces et tartinables équilibrés et sains a également lancé son produit au Kimchi alliant gourmandise et durabilité.
Côté branding, la marque française Maison de Corée offre une vaste sélection de nouilles et de ramen coréens. Une identité forte et innovante reprenant les codes de la K-Pop avec des couleurs vives et des personnages animés.
De nombreuses marques ont déjà pris conscience du potentiel de la K-Culture et ont mis en place des partenariats et des collaborations qui se sont avérés fructueux.
C’est le cas de L’Oréal Paris qui s’est associé au groupe de K-Pop BTS pour lancer une gamme de maquillage en édition limitée. Cette collaboration a permis à la marque de toucher une nouvelle cible de consommateurs et de renforcer son image d’innovation et de modernité. Ou encore McDonald’s qui a proposé le « BTS Meal », un menu inspiré des goûts préférés des membres du groupe. Cette opération a connu un immense succès et a permis à la marque de se rapprocher des fans de K-Pop.
Certaines marques se penchent du côté des collaborations afin de se diversifier et moderniser. Côté mode, la marque de streetwear Fila a collaboré avec le groupe de K-Pop EXO pour créer une collection de vêtements et d’accessoires. Cette collaboration a permis à la marque de toucher un public plus jeune et de se positionner sur le marché de la mode coréenne.
Outre les partenariats et les collaborations, les marques peuvent également mettre en place des activations de marques originales pour s’associer à la K-Culture.
La marque de cosmétiques My Kare a organisé le premier pop-up exclusivement dédié aux cosmétiques coréens à Paris. Un lieu experientiel permettant de faire découvrir des produits skin care mais également un lieu chaleureux composé d’un café avec des spécialités coréennes. Un moyen immersif de toucher de nouveaux consommateurs ainsi que fidéliser des fans de K-Beauty.
Au dela de la beauté et de la food, tous les secteurs s’emparent de la K-Cutlure, permettant aux marques d’attirer de nouveaux consommateurs. Ce phénomène devient une réelle opportunité stratégique devenant un levier marketing puissant. Alors seriez vous prêt à vous lancer dans la tendance ?
L’alimentation végane et végétale ne cesse de gagner en popularité, s’imposant comme une véritable révolution culinaire et sociétale. Cette tendance n’est pas anodine : elle répond aux aspirations profondes d’une génération soucieuse de son bien-être, de l’environnement et de l’éthique. En 2023, on estime que 5% de la population française est végane ou végétarienne, soit une augmentation de 50% en seulement 5 ans (Xerfi, 2023). Cette croissance fulgurante est loin d’être un simple effet de mode : elle traduit un changement profond dans les mentalités et les modes de consommation. Et les marques l’ont bien compris puisque le secteur de l’agro-alimentaire ne cesse d’innover en proposant de plus en plus d’alternatives à l’alimentation animale pour satisfaire les attentes des consommateurs. Mais qu’attendent réellement les consommateurs de cette alimentation ?
L’alimentation végane et végétale est avant tout un choix éthique, fondé sur le respect de la vie animale et de l’environnement. En effet, 84% des personnes adoptant une alimentation végane le font par conviction éthique, refusant l’exploitation animale (The Vegan Society, 2022). Face à cette demande croissante, les marques s’adaptent et proposent des innovations produits notamment des produits à base de plantes. De nombreuses marques comme La vie ou bien Garden Gourmet proposent des alternatives à la viande, mais cela va bien plus loin. La marque Franklin Farms innove avec du thon à base de plantes, produit à base de protéines végétales. Ces alternatives ne sont pas uniquement destinées aux végans et aux végétariens. Elles attirent également les flexitariens, qui sont de plus en plus nombreux à réduire leur consommation de viande. 72% des Français déclarent en effet avoir une alimentation plus flexitarienne qu’auparavant.
Au dela du bien-être animal, l’impact environnemental de l’alimentation est également une source d’inquiétude pour les consommateurs. Conscients des dangers du changement climatique et de la pollution, ils recherchent des alternatives plus durables. Les régimes végétaliens sont perçus comme une solution à ces problèmes.
Prenons l’exemple de Beyond Meat. En effet, la marque met en avant ses références en matière de durabilité. Selon une étude commandée par la marque, un burger à base de plantes de Beyond Meat génère 90% moins d’émissions de gaz à effet de serre, nécessite 46% moins d’énergie et a plus de 99% moins d’impact sur la pénurie d’eau qu’un quart de livre de bœuf traditionnel américain.
De même, Oatly, une entreprise suédoise connue pour son lait d’avoine, souligne sa faible empreinte carbone par rapport au lait de vache. La marque inclut même une étiquette d’empreinte carbone sur son packaging, offrant une transparence et permettant aux consommateurs de faire des choix éclairés sur leurs achats.
En plus d’être respectueux de l’environnement, les aliments végétaliens et à base de plantes sont souvent considérés comme des options plus saines. Des marques comme Impossible Foods et Quorn proposent des produits riches en protéines et en fibres, mais moins gras et moins caloriques que leurs homologues à base d’animaux. Cela séduit non seulement les végétaliens et les végétariens, mais aussi les consommateurs soucieux de leur santé qui cherchent à améliorer leur alimentation sans sacrifier le goût ou la texture.
Une alimentation plus saine et responsable, c’est ce qu’attendent les consommateurs. Mais pas au détriment du plaisir et des saveurs. En effet, un produit peut être végane/végétale mais tout aussi gourmand ! C’est le cas de la marque WOOP qui propose des alternatives au poisson comme le thon, le saumon ou même le piranha pour repousser davantage les frontières avec des créations imaginatives démontrant le potentiel diversifié des alternatives végétales. La marque propose également des produits sous forme de filets dans le but de reproduire des plats tels que les sushis ou les poke bowl, un moyen tout aussi ludique et gourmand de composer ses repas en se faisant plaisir tout en consommant responsable !
D’autres marques se lancent sur la création de produit totalement inédits, aussi gourmands qu’équilibrés en proposant des en-cas gélifiés à base de fruits. Tous les ingrédients sont naturels et végane, la marque a décidé de faire ce choix éthique pour permettre à tous ceux qui adoptent un mode de vie végane de pouvoir se faire plaisir tout en respectant leurs convictions.
Côté branding, les marques de produits végétaux ne s’ennuient pas ! La marque La Vie a décidé d’axer toute sa communication sur l’humour. De leurs campagnes jusqu’à leurs packagings, ils ont créé un univers ludique et amusant, leur permettant d’avoir une ADN forte et reconnaissable. Animaux personnifiés, couleurs vives, typos dansantes, leur branding évoque la gourmandise et le plaisir, montrant qu’une consommation végétale peut être tout aussi savoureuse et plaisante.
Cela représente une opportunité croissante pour les marques notamment dans le secteur agro-alimentaire. En effet le marché de l’alimentation végane et végétale a connu une croissance de 11% en 2022 en France, et devrait atteindre 1,5 milliard d’euros d’ici 2025 (Xerfi, 2023).
Un véritable terrain de jeu leur permettant de lancer des produits innovants et de se diversifier, mais ce n’est pas tout !
Cette tendance alimentaire prenant une ampleur particulière sur les réseaux sociaux, de nombreux influenceurs s’y mettent en proposant du contenu dédié. Certains comptes sont mêmes orienté sur cette pratique alimentaire, permettant aux spectateurs d’avoir accès à des recettes ou bien des bonnes adresses de restaurants véganes, ayant un succès grandissant. Cela permet non seulement de faire connaître la marque, mais aussi d’éduquer les consommateurs sur les différentes façons d’intégrer les aliments à base de plantes dans leur alimentation.
Certaines marques peuvent alors s’associer à ces derniers afin de réaliser des expériences de marques et se diversifier. Le restaurant tendance de burger végan Naked Burger a collaboré avec la célèbre Léna Situations lors de la création de son pop-up store. L’influenceuse a choisi d’installer un restaurant dans sa boutique, 100% végan signé Naked Burger. Le genre d’opération réussie pour une marque qui souhaite se diversifier et créer de l’expérience.
Ce nouveau mode de consommation va s’en doute continuer de se démocratiser et s’installer dans nos assiettes. Étant une opportunité pour les marques, les innovations produits se multiplient. Cependant, le mois dernier le gouvernement a publié un décret interdisant les appellations de viandes végétales, ne permettant plus aux marques d’appeler leurs produits « steak, nuggets, lardons … ». Un décret qui a fait du bruit puisque de nombreuses marques se sont emparées du sujet sur leurs réseaux sociaux ou même en affichage, dénonçant une « inégalité de traitement ». Alors ce décret va-t-il brider les marques ou au contraire laisser parler leur créativité en communiquant autrement ?
Chaque 14 février, la Saint Valentin enflamme les cœurs et les esprits. Mais ce phénomène romantique ne se limite plus aux couples et aux chocolats : les marques s’emparent de cette tendance, profitant de cette occasion pour distiller une dose de douceur et de légèreté dans leur communication.
Passant de la mode à la beauté jusqu’à l’alimentaire ou la tech, les vitrines se parent de rouge et de rose, les rayons se remplissent de coffrets cadeaux et les offres d’éditions limitées se multiplient.
Plus qu’une simple stratégie marketing, la Saint Valentin est devenue un véritable terrain de jeu créatif pour les marques. C’est l’occasion pour elles de se diversifier, de se démarquer et de tisser un lien émotionnel avec les consommateurs.
Dans cet article, nous explorerons les différentes manières dont les marques s’approprient la Saint Valentin. Nous verrons comment elle permet d’apporter une touche de légèreté et de créativité dans un monde parfois trop sérieux, et comment elle peut être un véritable atout pour les marques qui souhaitent se différencier.
En effet la Saint Valentin est devenue un rendez-vous incontournable pour les marques de tous secteurs. De la food à la banque en passant par les transports, toutes rivalisent d’ingéniosité pour séduire les clients en cette période spéciale.
Dans l’univers alimentaire, Babybel revisite son célèbre fromage en proposant une édition limitée en forme de cœur pour l’occasion. Une activation qui met en lumière le produit iconique de cette love brand.
Le secteur de la banque n’est pas en reste puisque B for Bank s’empare du sujet et lance une offre spéciale pour les consommateurs s’appelant Valentin et Valentine : ils recevront 80 euros en bon d’achat dans une sélection d’enseignes partenaires en ouvrant un compte BforZEN.
Même les transports s’y mettent ! Lime, le service de location de vélos et de trottinettes électriques, propose de célébrer la Saint-Valentin en décorant ses vélos électriques à Paris avec des poèmes d’amour, offrant aux utilisateurs la possibilité de les emporter pour leur bien-aimé(e), et en proposant des itinéraires romantiques dans trois grandes villes françaises.
Ces exemples illustrent la volonté des marques de s’associer à la Saint Valentin pour créer une expérience unique et émotionnelle pour leurs clients. C’est l’occasion pour elles de se démarquer de la concurrence et de tisser un lien affectif avec leur public.
Humour : Dans le creux de l’hiver, les consommateurs ont bien besoin de se détendre avec un peu d’humour. C’est dans ce sens que Pizza Hut a choisi de communiquer pour la Saint Valentin en proposant les « Goodbye Pies ». Il s’agit de pizzas de rupture livrées gratuitement aux futurs ex-partenaires. Ces pizzas, livrées dans des cartons marqués d’un cœur brisé, transmettent un message amer. La marque propose un générateur de messages de rupture disponible sur le site de la marque pour aider les clients à trouver des excuses.
Un moyen d’apporter du réconfort aux consommateurs : Heinz lance la « Emotional Support Ketchup Bottle », une édition limitée pour la Saint Valentin. Cette initiative s’inspire de la tendance des « bouteilles de soutien émotionnel, en effet aux États-Unis beaucoup n’osent pas se balader sans leur bouteille d’eau ou leur gourde, dont la simple présence les rassure. La marque l’a bien compris et joue alors sur le Branding émotionnel pour créer une connexion avec ses consommateurs.
Partage de moment : Afin d’offrir une alternative aux cadeaux traditionnels, LEGO propose la Brick Date Box. Cette boîte, est en réalité un tapis de jeu, proposant de passer une soirée ludique et créative pour la Saint Valentin, avec des cartes de vœux romantiques et des cartes de conversation pour renforcer la complicité. De plus, le set comprend des sous-verres en forme de cœur et divers autres accessoires romantiques. Au-delà de proposer un produit exclusif pour la Saint Valentin, la marque offre toute une expérience à ses consommateurs.
Inno produit : Barilla célèbre la Saint-Valentin en proposant des pâtes en forme de cœur, soulignant ainsi l’importance des gestes pour exprimer l’amour à travers un bon repas partagé. Bien que ces pâtes en édition limitée ne soient pas disponibles à l’achat, la marque organise un jeu-concours sur les réseaux sociaux pour offrir la chance de les gagner. Pour ceux qui ne pourront pas les obtenir, la marque propose également une compilation de recettes pour inspirer des moments gourmands et romantiques à la maison.
Collaboration et engagement : Certaines marques profitent de cette occasion pour réaliser des partenariats pour la bonne cause. Quoi de mieux que la fête de l’amour pour s’engager. Tinder, Merci Handy et Consentis ont collaboré pour créer une collection de produits de beauté, disponible depuis le 1er février. Merci Handy lance le kit « First date heroes », dont 10 % des ventes seront reversés à l’association Consentis, qui lutte contre les violences sexuelles dans les environnements festifs. Inspirée par une étude de l’IFOP pour Tinder, révélant que 74 % des 18-25 ans en France sont stressés avant un rendez-vous amoureux, cette collection vise à réduire le stress des premières rencontres et à les aborder de manière plus sereine, à la fois mentalement et physiquement.
Co-branding : Fauchon et Heinz ont collaboré pour créer le tout premier « Tomacaron », un macaron à base de ketchup, démontrant que les alliances les plus surprenantes peuvent se révéler être une délicieuse découverte. Des coffrets en édition limitée ont été proposés pour ceux désirant goûter cette sucrerie insolite, avec la possibilité de réserver une expérience de dégustation.
La Saint Valentin va s’en doute continuer de prendre une place prépondérante dans les plans de communications des marques, qui ne cessent de se réinventer en se diversifiant. Le design émerge comme un moteur puissant pour insuffler une vague de fraicheur, créativité et douceur en ce mois de février, tous secteurs ont à y gagner !
Une opportunité pour toutes les marques de capitaliser sur cet évènement clé et de susciter l’intérêt. Seriez-vous prêt à embrasser cette tendance ?
Dans un univers culinaire en constante évolution, une tendance
alimentaire gagne en popularité, captivant les papilles des amateurs de
bien-être et de nutrition : celle des « superfoods ». Ces aliments
riches en nutriments essentiels, sont acclamés pour leurs bienfaits sur la
santé et leur capacité à apporter une dose extraordinaire de vitalité à notre
quotidien. Passant par des baies exotiques, aux graines traditionnelles, cette
vague de superaliments semble susciter un intérêt croissant chez les
consommateurs.
Alors que les journées raccourcissent et que le froid de l’hiver s’installe, les consommateurs recherchent un moyen de renforcer leur système immunitaire
et préserver leur bien-être devient une priorité. C’est dans ce contexte que les superaliments émergent comme de véritables alliés nutritionnels pour affronter la saison hivernale. Riches en vitamines, minéraux et antioxydants, ces joyaux alimentaires offrent une panoplie de bienfaits essentiels pour stimuler notre système immunitaire et maintenir notre vitalité. Ces Superfood peuvent être consommées sous plusieurs formes, de nombreuses marques s’emparent de cette tendance en proposant de nouveaux produits tous plus innovants les uns des autres.
Prenons l’exemple de Hoope qui propose des céréales et biscuits superaliments à base de graines et de spiruline permettant aux consommateurs de booster leurs repas et leurs alimentations du petit déjeuner au gouter, le parfait allié pour affronter la fatigue de l’hiver.
Certains produits se concentrent sur l’immunité et l’énergie comme Force Factor qui propose des champignons fonctionnels ayant pour promesse de regorger d’avantages immunitaires, permettant d’améliorer l’énergie des consommateurs.
Depuis la pandémie du Covid 19, les consommateurs ont tendance à être plus attentifs à leur santé et donc à leur alimentation quotidienne. En effet, 82% des Français estiment que le fait de manger de manière plus saine contribue à améliorer leur santé (La Dépêche, 2020).
L’intégration croissante des superaliments dans les routines quotidiennes des consommateurs témoigne d’un changement de paradigme alimentaire axé sur la recherche constante d’une santé optimale.
En effet ces Superfood sont désormais présentes dans le quotidien des consommateurs et dès le réveil. La marque Vital Proteins axe sa communication autour de la routine matinale de son égérie Jenifer Aniston, qui commence sa journée par des gestes bien-être basés autour de sa consommation de collagène, le produit «superfood » phare de la marque.
La tendance des Ginger Shots peut également s’inscrire dans cette démarche de matinée saine puisque le but est de boire un shot de gingembre pur à jeun, dès le réveil, pour renforcer son immunité et ainsi donner un regain d’énergie et stimuler son métabolisme pour toute la journée. La marque Joker s’est emparé de cette tendance en proposant ses propres shots d’immunités, à consommer au réveil. Son pack coloré et dynamique apporte de la vitalité aux routines dès le matin.
Un autre phénomène s’est développé suite à la pandémie du Covid 19, le besoin de se faire davantage plaisir.
Cette attente peut alors sembler ambivalente : manger plus sain mais se faire plaisir. Pourtant de nombreuses marques ont bien compris les nouvelles demandes des consommateurs et ont su y répondre.
La marque Square Organics innove sur le marché des collations en parlant aux consommateurs qui veulent se faire plaisir tout en faisant attention à leur santé, puisqu’elle propose des pop-corn protéinés bio riches en nutriments.
La marque Aloha, quant à elle, propose des barres de céréales bio superfood riches en protéines combinées avec une recette toute aussi gourmande grâce à des saveurs réconfortantes telles chocolat blanc/framboises. Côté branding, la marque opte pour des emballages ludiques, colorés et rassurants apportant l’aspect gourmand que les consommateurs attendent.
Un moyen de faire attention à sa santé sans se priver !
Ces nouveaux produits vont sans doute s’inscrire dans les routines quotidiennes des consommateurs, leur permettant de rendre leur alimentation plus saine sans se priver. Ainsi, les superfood ne se contentent plus d’être des options occasionnelles ; ils établissent désormais leur place au cœur de nos routines alimentaires, contribuant à façonner un avenir où la nutrition et le bien-être cohabitent harmonieusement.
Tous les ans, une tradition festive qui transcende les générations et éveille l’esprit de Noël s’installe : les fameux calendriers de l’avent. Au fil des années, ces calendriers ont connu un engouement croissant, évoluant bien au-delà de simples décomptes de jours jusqu’à Noël. N’étant plus limité à un objet enfantin, les ventes ne cessent d’augmenter : en 2022 c’est plus de 12 millions de calendriers de l’avent vendus en France (France TV Info, 2023). Une réelle tendance qui se développe, notamment par le biais de l’influence. Tous les mois de novembre et décembre sont rythmés par de nombreux contenus dédiés aux ouvertures de calendriers sur les réseaux sociaux, devenant une vraie mode chez les jeunes mais également chez les plus grands.
Cependant, au-delà de l’aspect festif, une nouvelle problématique émerge : le marketing responsable. De plus en plus de consommateurs recherchent des calendriers de l’avent qui allient plaisir et engagement durable, transformant ainsi une tradition saisonnière en une opportunité de promouvoir des valeurs éthiques et respectueuses.
Côté consommateurs, l’engouement pour les calendriers de l’Avent transcende le simple acte de décompter les jours jusqu’à Noël. Dans un climat tendu et une ère de restriction, les consommateurs ont un besoin de détente et de lâcher prise durant cette fin d’année. Pour 88% des Français la consommation représente le plaisir (CB News 2023). Cependant suite à la baisse du pouvoir d’achat, 62% d’entre eux trouvent leurs consommations insatisfaisantes (CB News, 2023), d’où l’importance de se faire plaisir ponctuellement, comme pendant la période des fêtes. Durant tout le mois de décembre, les calendriers de l’avent sont une invitation à un retour en enfance, une régression dans un monde de merveilles et de magie. Chaque petite porte ou fenêtre ouverte réveille le sentiment de découverte et de plaisir qui caractérise les fêtes de fin d’année. Les consommateurs, de tous âges, se laissent emporter par cette tradition ludique, transformant l’attente en une expérience quotidienne joyeuse.
Du côté des marques, l’engouement pour les calendriers de l’Avent représente une opportunité marketing inestimable. Ces calendriers deviennent des supports créatifs pour les entreprises, offrant la possibilité de faire découvrir de nouveaux produits de manière ludique et séduisante. Les marques profitent de cette tradition pour créer des expériences uniques, élaborant des calendriers thématiques qui suscitent l’excitation des consommateurs et renforcent la notoriété de la marque. C’est également une occasion parfaite pour fidéliser la clientèle, en offrant des produits exclusifs ou en éveillant la curiosité avec des éditions limitées. Ainsi, l’engouement pour les calendriers de l’Avent devient un levier stratégique pour les marques, alliant anticipation, découverte et fidélisation dans une période propice à la générosité et à la convivialité.
Cette tendance va bien plus loin, puisque de nouveaux calendriers se développent. Ce sont les calendriers de l’après, qui viennent prolonger la magie des fêtes au-delà de la date de Noël et couvrent la période du 25 décembre au 31 décembre. Certaines marques ont saisi cette opportunité, proposant des surprises pour chaque jour de la période post-fêtes. C’est le cas de Sephora, connu pour son mythique calendrier de l’avent, qui propose un calendrier de l’après composé de 7 cases, ou encore Nature et Découvertes qui lance son calendrier de l’après pour « prendre du temps pour soi » afin de se consacrer un petit plaisir chaque jour avant le passage à la nouvelle année.
Dans une ère où l’éco-responsabilité des marques est au centre des inquiétudes, le gaspillage est la première préoccupation pour 68% des Français (LSA GREEN, 2020). Les consommateurs veulent que les entreprises les aident à améliorer leurs habitudes grâce à un accompagnement vers des produits et pratiques plus responsables : 92% des français souhaitent d’ailleurs que les entreprises s’engagent (LSA GREEN, 2020).
Cependant, les fêtes de fin d’année n’étant pas que joie et magie, cette période est notamment pointée comme néfaste pour la planète. En France, à Noël ce sont 20% d’augmentation des déchets qui sont notés (Les Écolos Imparfaits, 2022). Les calendriers de l’avent participent eux aussi à cette augmentation des déchets durant cette période de fin d’année : suremballages, produits qui finissent à la poubelle, non-recyclabilité, encouragement à la sur-consommation … certains calendriers sont à l’encontre d’une attente de fond plus responsable des consommateurs.
Afin de proposer des calendriers de l’avent festif tout en restant responsable, certaines pratiques se développent. Il est en effet possible de proposer des calendriers alliant plaisir et responsabilité. Voici quelques pistes de rélfexion :
Dans cette même dynamique, il est également possible de proposer des emballages réutilisables : le calendrier de la marque WaterDrop, prônant l’éco-responsabilité, est uniquement composé d’emballages et de produits réutilisables.
3. Proposer des produits vertueux : Au-delà d’une attention portée à ses emballages, The Body Shop propose des produits dont les ingrédients sont issus du commerce équitable … ainsi, en se faisant plaisir, le consommateur contribue également à faire vivre des artisans, agriculteurs et producteurs participant à une vision du commerce plus juste.
4. Intégrer les associations : Enfin, certaines marques décident de s’engager auprès d’associations lors de la réalisation de leurs calendriers de l’avent. Permacool, marque de box jardinage, fait appel à une association pour le conditionnement de son calendrier : l’association « Les Papillons Blancs » aidant les personnes en situation de handicap à s’insérer professionnellement.
Certaines marques reversent également leurs bénéfices à des associations choisies.
De nombreuses possibilités pour allier magie et responsabilité afin de profiter des fêtes de fin d’années tout en évitant de sur consommer !
Il ne vous aura pas échappé que, depuis plusieurs années, les marques ne se contentent plus d’être de simples pourvoyeuses de produits et de services : les consommateurs sont en attente de bien plus, et notamment d’engagement de leur part, celles-ci réagissent.
Dans ce contexte, les marques ont vu leur rôle évoluer, passant d’actrices économiques à activistes influentes dans la construction d’un avenir et d’une société plus durable.
Des consommateurs en demande et des marques avec de fortes valeurs, qui se réunissent autour d’un même point de contact en lieu de vente (le packaging) ont donné naissance à une nouvelle génération d’identité packaging que nous avons appelé les « Pack’tivistes ». Décortiquons ce phénomène émergent.
Une tendance de fond.
Cette dynamique reflète évidemment un changement très profond dans la conscience des consommateurs. Désormais, ils ne se contentent plus de rechercher des produits de qualité ; ils aspirent aussi à soutenir des marques qui incarnent des valeurs qui leur ressemble, qui s’engagent activement dans des causes qui leur tiennent à cœur. En effet, 64 % des consommateurs procèdent à un acte d’achat en fonction de leurs convictions (Edelman 2021). Pour les marques, s’engager et défendre une cause est donc devenu indispensable. C’est la demande de 9 français sur 10 qui attendent des marques qu’elles contribuent au bien commun (ADN DATA 2022). Que ce soit sur l’environnement, le social, l’éthique … les consommateurs ne laissent plus rien passer !
La gen Z, particulièrement exigeante !
Si la majorité de la « génération Z » estime qu’il est urgent de provoquer des changements, la moitié d’entre eux pense que les entreprises ne s’impliquent que par intérêt : seuls 9% les pensent sincères dans leurs démarches, les autres expriment des opinions mitigées (les Échos, 2019). Cette demande d’engagement et de transparence des marques est alors de plus en plus forte chez les jeunes générations, qui sont le futur du monde du travail.
Une question de marque employeur.
Les entreprises qui ne répondent pas ces attentes risquent de ne plus fidéliser et attirer les nouvelles générations de consommateurs … mais également d’employés ! Un nombre croissant de diplômés refusent de rejoindre des entreprises qui ne correspondent pas à leurs valeurs : 65% des 18-30 ans se disent prêts à renoncer à postuler dans une entreprise qui ne prendrait pas suffisamment en compte les enjeux environnementaux (Harris. Interactive, 2022) et 60 % des talents se disent prêts à prendre un poste plus précaire pour un emploi porteur de sens (BCG, 2021).
Dans ce contexte, certaines marques se sont distinguées comme les pionnières d’un mouvement qui redéfinit la façon dont les marques interagissent avec leur public.
La marque « C’est qui le Patron » a émergé comme une véritable précurseur, redéfinissant les normes de la responsabilité sociétale des marques. Avec une approche militante, cette marque a donné le ton en adoptant des démarches marketing détonantes, particulièrement visibles à travers son identité packaging. Un nom de marque qui interpelle (presque provocateur), un naming produit qui fait le lien direct entre le produit (et par extension l’acte d’achat du consommateur) et la rémunération du producteur, un graphisme qui dénote (loin des identités packaging ‘photoshopées’), une démarque participative dans laquelle le consommateur joue un rôle central : le cocktail avait de quoi étonner lorsque la marque a été lancée en 2016. Elle a ouvert la voie à une nouvelle forme de marketing.
C’est également le cas de la marque Lush, marque de cosmétiques connue pour ses produits faits-main et son engagement en faveur du zéro déchet. Les emballages de Lush sont minimalistes, réutilisables et fabriqués à partir de matériaux recyclables. De plus, cela fait quelques années déjà que la marque a décidé de prendre le parti pris de ne plus communiquer sur ses produits, dans une démarche responsable et anti-consumérisme.
Certaines marques comme Éthiquable, positionnée comme « responsable » par sa démarche Fairtrade ont également de fait le lien de manière directe et pédagogique entre l’acte d’achat des consommateurs et l’impact sociétal de la marque. La marque place le consommateur comme acteur aux côtés de la marque grâce à une identité packaging en 2 parties : « ce que je mange », « ce que je défends ».
Ces initiatives marquent les prémices d’un mouvement où le packaging devient le porte-étendard d’une nouvelle ère de consommation responsable.
Ce que nous appelons les « pack’tivistes » ce sont ces packagings qui sont bien plus que des ambassadeurs du produit et de la marque … ce sont des identités packs qui font explicitement le lien entre l’acte d’achat du consommateur et son impact sur la société. Un ton de voix revendicatif et interpellant, des promesses tangibles et quantifiées, un graphisme joyeux et positif : voilà ce qui caractérise ces « pack’tivistes ».
Des marques telles que « Papa Outang » illustrent parfaitement cette tendance, plaçant leur raison d’être et leur impact environnemental au cœur même de leur identité. Interpellant le consommateur par son identité packaging, la marque lui fait comprendre que son achat a un impact positif, tangible et quantifié, sur l’environnement. Un oran outang souriant, brandissant une pancarte sur laquelle il est indiqué : « 1 tablette = 1m2 de forêt sauvé » : on fait difficilement plus direct non ?
D’autres marques affichent clairement leurs engagements sur leurs packs comme Nature’s Path qui affirme que leur produit « aide à sauver la planète ».
Le rose est décidemment la couleur de l’année 2023 ! Qu’il s’agisse de mode, de déco, de produits high tech, de packagings, et même de cheveux ! En bref, pour être tendance, en 2023, il vous faut du rose à tout va.
En ce mois d’octobre, le rose est tout particulièrement sur le devant de la scène et pour une raison bien précise : c’est Octobre Rose, la campagne annuelle visant à sensibiliser au dépistage du cancer du sein.
Chaque année, de nombreuses marques s’emparent du sujet en proposant des campagnes ornées de rose dans le but de récolter des fonds pour la recherche. Cette année, c’est 178 215 posts en lien avec Octobre Rose, qui ont été publiés sur les réseaux sociaux en France … soit 29% de plus qu’en 2022 (Visibrain, 2023) !
Une vague rose particulièrement forte et visible cette année, voici notre décryptage du phénomène !
Prévenir plutôt que guérir.
La première dimension à prendre en compte dans ce phénomène est notre changement de relation à la santé. La période Covid nous a poussé à être davantage attentifs à la prévention (vs la curation) … rappelez-vous les campagnes de gestes barrière à répétition ! À ce titre, en 2020, 82 % des Français déclaraient avoir fait évoluer leurs habitudes de vie au cours des 12 derniers mois afin d’entretenir leur santé et celle de leurs proches (Synadiet x OpinionWay, 2020). Il est donc naturel que la prévention pour le dépistage du cancer du sein trouve de plus en plus d’écho auprès de ses publics. L’adage « il vaut mieux prévenir que guérir » a, plus que jamais, le vent en poupe. En témoigne l’explosion du marché des compléments alimentaires ces dernières années (lire notre article à ce sujet ici)
Santé des femmes : levez les tabous !
2ème explication : la levée de nombreux tabous sur la santé physique et mentale des femmes. Qu’il s’agisse des menstruations, de la grossesse, du post-partum, ou bien de la charge mentale, les langues se délient progressivement. On voit d’ailleurs fleurir des marques qui se spécialisent sur cette cible, comme Jolly Mama, qui propose des compléments alimentaires & snacks pour la santé des mamans et de leurs bébés lors de la grossesse, de l’allaitement ou de la période post partum. La récente campagne « Règles Élémentaires » est également un parfait exemple : plus d’un tiers de lycéennes et collégiennes choisiraient de ne pas se rendre à l’école pendant leurs règles (OpinionWay 2023). Pour briser le tabou entourant les règles dans le milieu scolaire, l’association Règles Élémentaires a lancé une campagne de sensibilisation mettant en avant les effets néfastes que peuvent avoir les mensualités sur la scolarisation. Ça avance …
Le rose a le vent en poupe.
Il ne vous aura pas échappé que le rose était probablement LA couleur de l’année 2023. C’est d’ailleurs Pantone qui avait donné le ton dès fin 2022, en décrétant Viva Magenta couleur de l’année. Ce regain d’amour pour le rose, on le doit aussi au phénomène pop du film Barbie, sorti cet été, et d’une tendance émergée dans son sillon : le Barbie Core. Et c’est ainsi que nous nous sommes retrouvé avec du rose à foison quel que soit le secteur !
En ce mois d’Octobre Rose 2023, rare sont les marques qui ne communiquent pas sur ce sujet ! D’ailleurs, le rose et la sensibilisation au cancer du sein ne sont plus uniquement réservés aux marques girly de cosmétiques, beauté ou de bijoux. Hôtellerie, assurances, industrie sportive … c’est l’occasion pour tous les secteurs de se mobiliser et même de collaborer pour créer ensemble en faveur d’Octobre Rose.
À plusieurs on est plus forts
La marque de lingerie féminine Aubade collabore, par exemple, avec l’hôtel Fauchon Paris pour réaliser un co-menu solidaire. Un menu (évidemment) 100% rose, contribuant au financement de la recherche pour la lutte contre le cancer du sein. Une collaboration originale qui nous donne envie d’aller se régaler autour d’un repas élégant et engagé !
Autre collaboration étonnante : la marque de mode new-yorkaise Hellessy s’est associée à French Bloom, marque française des vins effervescents sans alcool. Octobre Rose était l’occasion pour eux de réaliser une collection capsule en édition limitée comprenant 3 pièces emblématiques accompagnées d’une bouteille de rosé effervescent. Et évidemment une partie des bénéfices sont reversés à une organisation engagée pour la lutte contre le cancer du sein.
D’autres secteurs, pour le moins inattendus, s’engagent pour cette cause. C’est le cas de l’armée de l’air qui a communiqué sur sa mobilisation et sensibilisation pour la lutte contre le cancer du sein sur Instagram, à travers cette photographie d’un sublime ciel rose.
Quand on parle engagement RSE, on pense tout de suite aux causes environnementales, mais la dimension sociale et sociétale est toute aussi importante et attendue par les consommateurs. D’ailleurs, 89% des consommateurs attendent des marques qu’elles contribuent au bien commun (l’ADN, 2022). Il est donc primordial pour ces dernières de se positionner comme acteur de la société en choisissant un combat qui leur ressemble (la fameuse Raison d’Être d’une marque).
Sensibiliser sur le dépistage du cancer du sein, c’est adresser une cause grand public, connue de tous, et qui touche (avec plus ou moins de proximité) une grande partie de la population française : rappelons que le cancer du sein touche 1 femme sur 8 en France. Une cause qui semble donc « abordable » pour répondre à la demande d’engagement sociétale des consommateurs.
1) Libérer la créativité pour être plus distinctif. La campagne Octobre Rose est une fabuleuse opportunité pour les marques d’exprimer leurs valeurs profondes de manière créative et différenciante. Personnaliser le message au filtre du positionnement de la marque et de sa personnalité, c’est assurer d’être 100% aligné dans sa démarche d’engagement sociétal.
2) Élargir les horizons. Le cancer du sein est un parcours long et complexe dans lequel beaucoup d’acteurs interviennent : associations de patients, groupes de parole, pratiques paramédicales, corps médical, etc … Il est suffisamment riche pour choisir un partenaire pertinent au regard du savoir-faire et du métier de votre marque … et peut-être mettre en place un partenariat long terme, 12 mois par an … qui sait ?!
3) Oser s’aventurer au-delà du rose. Le rose c’est bien, mais enrichir le rose c’est mieux ! Créer des univers graphiques plus larges et personnalisés, permettant aux marques de mieux se distinguer dans cet océan de rose, en créant de nouveaux symboles, proposer des associations de couleurs avec le rose ou encore créer un logotype spécialement pour l’occasion … beaucoup de possibilités s’offrent à vous, alors : foncez !
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